mercredi 28 septembre 2011

François Hollande, Président de la République en 2012.

François Hollande est mon favori. Non seulement qu'il gagne les élections Primaires mais qu'il aille jusqu'au bout pour devenir notre futur Président de la République. C'est le seul qui me semble honorablement représenter la France.
Voilà plus de vingt années que j'attends ce moment, d'un candidat à la présidence de la République qui mette dans son projet les jeunes comme priorité absolue. L'avenir de la France, ce sont bien évidemment les jeunes d'aujourd'hui qui, demain, seront aux commandes. Il faut les y préparer. C'est un enjeu politique noble et difficile à la fois, pour un pays qui, en Europe, bat les records de progression démographique liée aux naissances. On reconnait en lui l'humaniste, le pédagogue, le socialiste qui met l'homme et en particulier les jeunes au centre des préoccupations. C'est aussi le seul de tous les candidats de gauche à avoir choisi clairement la formation des jeunes et leur intégration rapide dans le monde du travail comme stratégie à moyen-long terme.
L'Education Nationale doit retrouver la place qu'elle mérite, c'est-à-dire la première place, le premier budget de l'Etat. Il faut bien évidemment redonner les moyens matériels et humains à toutes celles et ceux qui s'occupent des jeunes, pas que dans l'Education Nationale, pour les préparer à devenir des adultes responsables. Des adultes qui aiment la France et sont prêts, avec lui, à fournir avec conviction et détermination les efforts pour que la France redevienne ce grand pays que beaucoup nous envient. Mais au-delà des moyens, il y a une nécessité absolue de réformer complètement notre système scolaire et universitaire qui n'est plus du tout adapté à notre temps.
Je suis intimement convaincu, pour l'avoir suivi à travers les médias depuis plusieurs années, que cet homme a toutes les qualités pour devenir un bon chef d'Etat. Avec sa force, sa détermination, il gagnera toutes les échéances qui l'attendent. Certains lui reprochent son manque d'autorité et son inexpérience. Je crois que, en situation, il saura montrer ses capacités. Nicolas Sarkozy n'avait pas d'expérience pas plus que ses prédécesseurs. La fonction de Président de la République est apprise sur le tas. Très vite, on s'est rendu compte des erreurs grossières et des maladresses de l'actuel Président, dont la personnalité de Président est aujourd'hui totalement méconnaissable par rapport à ses débuts. Pour autant, lui et ses collaborateurs ont démontré les limites et les erreurs de choix politique quand on voit dans quel état se trouve la France aujourd'hui.
François Hollande est l'homme de la situation. Il est intègre, honnête, compétent, juste et réaliste. Un ex-Président du parti socialiste dont il a une longue expérience, qui s'est déterminé seul, bien avant tout le monde. Tout simplement, parce qu'il a la certitude profonde qu'il peut rendre le meilleur service aux Français en devenant leur Président de la République.
Je le soutiens totalement. S'il est élu, je souhaite très sincèrement qu'il réussisse.

mercredi 14 septembre 2011

Les téléphones portables de nos hommes et femmes politiques

L'homme politique filmé qui, tout en marchant pour rejoindre son véhicule de fonction où l'attend son chauffeur, son portable collé à l'oreille, ça fait sérieux. C'est ce que pense une majorité de Français, les yeux rivés devant leur petit écran ou plongée dans des magazines.
Nos hommes et femmes politiques sont très attachés à leur image, de ce que les Français croient ce qu'ils sont, plus qu'ils ne croient ce qu'ils font. Il est important de toujours sourire dès que vous êtes en public, un paparazzi peut toujours traîné dans les parages.
Des téléphones portables en vérité, ils n'en ont pas un seul mais plusieurs, plus ils sont petits, plus ils sont discrets. Mais savez-vous à quoi servent ces autres portables ? Pour l'essentiel à échanger une correspondance hautement indiscrète et libertine.

Voici une histoire banale, une fiction, de deux hommes politiques français qui communiquent avec leur téléphone bis.
Il est 10 heures du matin. La journée s'annonce chaude, longue et compliquée. Tous deux sont des hauts fonctionnaires attachés à différents Ministères. L'un, Gaston, se trouve actuellement à Paris, pendant que Sullivan revient d'un voyage officiel passé à New-York. Sous écoute, les hommes des renseignements généraux captent les propos que tiennent nos deux hommes :
- Gaston : tu es où en ce moment, ça fait un bail que je ne t'ai pas vu ?
- Sullivan : J'm fait c. à New York dans le tax qui m'emmène à l'aéroport. Je rentre d'un colloque sur l'environnement et sur la sexualité des papillons du Colorado ! Et toi, qu'est-ce tu fais ?
- G. : Là, en ce moment précis ? Je suis assis dans les toilettes de luxe de l'hôtel Babibel et je lis Playboy. En attendant l'arrivée du premier ministre de l'Etat de Clamtchouc ...
- S. : Ah m., ne dis pas que tu vas rencontrer ce trou d'. qui se prend pour un cow-boy dans son bled ! Sacré loustic ! Un "hot rabbit" celui-là.
- G. : Je n' savais pas que tu connaissais l'Etat de Clamtchouc !
- S. : Si, si, c'est pas celui qui est situé au nord de X. ?
- G. : Non, t'y es pas du tout. Clamtchouc, c'est le surnom que mes collègues ont donné à cet Etat perdu dans le Pacifique. D'ailleurs, j'ai un trou de mémoire, je ne me rappelle même plus de son vrai nom, tellement c'est minuscule ! Le "hot rabbit" auquel tu fais allusion c'est pas celui-là. Le PM de Clamchouc a paraît-il dix épouses et une cinquantaine de bambins. Au fait, dis-donc, t'es un sacré dragueur toi ? L'assistante de Nicole m'a tout raconté .. A propos boulot, dès que tu es sur le sol français, n'oublie pas de me rapporter le dossier sur les comptes de la nouvelle boîte qui s'est installée à la périphérie de ma ville. Je dois passer l'inaugurer dans quelques jours.
- S. : T'inquiète, ma s'crétaire a déjà tout préparer. Tu n'auras qu'à le lire et éventuellement t'en servir pour faire ton discours de bienvenue. T'as déjà eu l'occasion de rencontrer la nouvelle attachée d'administration de mon ministère recrutée récemment ?
- G. : Non, pas encore, mais ça m'intéresse. J'ai pu discuter avec ta femme sur l'affaire Bimbo. T'as intérêt à rentrer au bercail le plus vite possible !
- S. : Tiens donc, et pourquoi ?
- G. : Je ne veux pas m'avancer, mais Bimbo n'a pas froid aux yeux !
- S. : C'est bien que tu me le dises, en rentrant je passerai d'abord à mon domicile avant de retourner au bureau. Merci pour l'info. A +.

Dans le langage diplomatique, on appelle cela des renseignements informels. Ils ont une importance capitale, bien souvent au-delà de ce que l'on crois. Assez souvent, ils sont même décisifs dans une prise de position ou une décision importante. Alors quand l'un d'eux dit "Casse-toi" , ce n'est en fait qu'une infime partie visible et audible d'une réalité. Le verbe est aussi peu diplomatique que celui pratiqué par nos jeunes des milieux scolaires ou ceux qui l'ont quitté trop tôt parce qu'il n'est pas adapté pour eux. De plus en plus de jeunes sont au chômage, d'autres s'ennuient à ne rien faire, car il n'y a rien à leur proposer. La violence de leur propos devient de plus en plus dure, le langage de plus en plus cru.
Et quand on voit comment sont prises certaines décisions de nos responsables politiques, sans véritable réflexion, sans concertation ou consultation, à la volée, dans un train, un couloir ou ailleurs, on peut effectivement se poser des questions. Pourtant, la machine gouvernementale semble tourner tant bien que mal, et en période de crise, elle navigue à vue, sans autre projet à long terme. Il est important que les Français les voient au travail ou apprennent par la Presse ou tout autre média, les actions qui viennent d'être entreprises même si la plupart du temps, ils ne sont pas toujours satisfaits du résultat. D'une certaine manière, il vaut mieux qu'ils ne sachent pas comment certaines décisions ont été prises. Lorsque les caméras parviennent à nous rapporter des faisceaux d'images captés dans les coulisses du bureau d'un ministère, on peut voir généralement des personnes qui s'agitent , qui vont et viennent mais plus rarement l'occasion nous est donnée de voir un ministre. C'est que la plupart du temps, effectivement, ils ne sont pas dans leur bureau. Ils sont insaisissables, injoignables, volatiles. Jamais là où on pense qu'ils sont.
Notre société actuelle va trop vite, il n'y a plus de temps pour réfléchir ni de temps pour débattre. Les Français veulent des actes et rapidement, alors on leur donne des actes, peu importe finalement comment ils ont été élaborés. Au moins pendant un certain temps, ils fermeront leurs g. doivent se dire les décideurs.
Pour les députés, ceux de l'opposition, plus que jamais, ils sont mécontents. Plus que le sentiment de ne pas être entendus, ils n'ont même plus le pouvoir de prendre le temps pour faire leur travail correctement, le travail le plus basique c'est-à-dire celui d'aller au contact des Français qui les ont élu pour les représenter dignement.
Alors les téléphones portables pour les politiciens sont indispensables. Avec l'ordinateur portable, le téléphone du type smartphone est devenu le maillon indispensable d'un réseau social qu'est Internet dont plus personne ne peut se passer. Celui qui tient de véritable bureau virtuel par lequel transitent énormément d'informations de premier ordre, de communiqués de toute première importance. Celui aussi plus petit, plus discret qui permet de garder le contact avec sa famille, ses amis, ses relations.

mardi 19 juillet 2011

Les effets pervers des primaires

L'objectif des élections primaires est tout à fait louable puisqu'il est donné aux Français de choisir "leur candidat" qui va se présenter à l'élection présidentielle.
Mais ces élections avant l'heure, ont aussi des effets pervers.
On a vu le résultat chez les Verts, EELV, où, à la grande surprise, c'est Eva Joly qui a été choisie par les militants pour les représenter à l'élection présidentielle. A peine élue, son adversaire politique Nicolas Hulot ne s'est plus montré depuis, amèrement déçu, car au fond de lui, il était persuadé qu'il allait les gagner. Et maintenant, on va lui demander de soutenir celle qui a été son adversaire avec laquelle les différences de points de vue politiques étaient marquées. Je ne serais pas étonné que NH aille à la pêche et décide de reprendre ses activités premières. Les primaires lui auront au moins permis de comprendre à ses dépends qu'il ne suffit pas d'avoir de bonnes idées et que la politique n'est pas donné à tout le monde !
Du coup, Eva Joly s'est sentie pousser des ailes et à peine élue vient de sortir une grosse connerie avec la suppression du défilé militaire du 14 juillet.
Du coté des socialistes, où le nombre de candidats est passé à 6, les rivalités sont encore plus fortes. J'attends de voir comment les candidats malheureux vont réagir à leur déception de n'avoir pas été choisi par les Français. Entre Martine Aubry et Ségolène Royal, c'est connu, c'est "je t'aime, moi non plus". Depuis longtemps persiste une vieille rancune datant de l'année où Martine a été préférée à sa rivale pour devenir Première Secrétaire du parti socialiste. A cette époque, Mme Royal avait bien cru qu'en devenant première secrétaire du parti, la moitié du chemin était déjà fait. Or, avec les primaires, une fois que le candidat(e) sera élu(e), il faudra bien mobiliser tout ce beau monde pour les rassembler autour des idées socialistes. Et là, je reste sceptique. Pour deux raisons majeures :
- La première, trop d'énergie aura été dépensée ces derniers temps pour que chacun des candidats présente ses idées, trouve des alliés, des rivalités vont s'établir voire se renforcer. Ces élections primaires divisent au lieu de rassembler. Elle révèle aussi au grand jour les différences entre les socialistes que les autres partis, l'UMP notamment, ne vont pas manquer d'exploiter. Mais il sera bien trop tard avant de se rendre compte que ces élections primaires étaient un mauvais choix.
- La seconde raison est bien plus grave : il aurait mieux valu, en effet, que toute cette énergie dépensée et surtout tout ce temps passé aient été utilisé depuis fort longtemps à rassembler toute la gauche, toutes tendances confondues, dans un seul et même objectif : gagner l'élection présidentielle. Les primaires ne font que perdre du temps, un temps précieux qui risque de manquer, et d'attiser les rivalités internes, que l'on ne pourra pas d'un coup de baguette magique faire disparaître. Et ce n'est que le début !
Le programme de la gauche socialiste uni n'est toujours pas connu. Quelques grandes lignes ont été avancées mais rien n'a été chiffré. Les socialistes s'appuient beaucoup sur l'Etat-providence mais celui-ci est au bout du rouleau ! Comment envisagent-ils de financer leur programme lorsque l'économie française est au plus bas : peu de croissance, un commerce extérieur avec un déficit record, un chômage qui ne baisse pas franchement surtout chez les jeunes, une inflation menaçante. Quelle est l'ampleur réelle du déficit public, de la dette publique et du déficit de la Sécurité sociale ? Personne ne nous dit la vérité, ni comment nous allons nous y prendre.
On se rappelle combien il avait été difficile pour François Mitterrand à rédiger avec les communistes le fameux "programme commun", alors qu'il était candidat, un candidat expérimenté. Des mois, des années de débats, de palabres avaient été nécessaires.
Et là, cette fois-ci, les socialistes s'imaginent qu'en trois ou quatre mois ils vont pouvoir créer les conditions d'un vrai rassemblement. Ils sont vraiment trop optimistes ! Ils l'avaient déjà été en 2002 avec Lionel Jospin !
Les Français n'en ont que faire de ces élections primaires. J'ai bien le sentiment que tout ça est voué à l'échec.
Nicolas Sarkozy va à nouveau remporter ces élections. Un scénario tout à fait plausible. Déjà avant lui, Mitterrand et Chirac avaient effectué deux mandats consécutifs, alors que les sondages étaient au plus bas pour l'un et l'autre. On connait le dicton. N'en déplaise à tout ces Français qui attendent l'alternance avec beaucoup d'impatience.
Afin d'être à la hauteur de la lourde tâche de gouverner la France dans les moments les plus difficiles, il faudra être très fort, convaincant et vite oublier toutes ces petites querelles qu'auront révélé ces primaires. Sans une coalition forte et durable de toute la gauche, ils n'ont aucune chance. J'ai bien peur qu'il ne soit déjà trop tard.
C'est pourquoi je persiste à penser que ces élections primaires sont inutiles et néfastes. Au final c'est une mauvaise stratégie.

mardi 24 mai 2011

La cacophonie à la française d'un gouvernement d'incapables !

Quel bel exemple, que celui des panneaux radars, pour nous apporter la preuve, s'il en était encore besoin, que ce gouvernement depuis quatre ans n'arrête pas de se moquer de nous !
Dès la publication des statistiques de l'augmentation importante du nombre de morts tués sur les routes, le chef de l'Etat, déjà en campagne présidentielle bien avant tout le monde, explique à tous les Français qui veuillent bien l'écouter, qu'il va falloir rapidement prendre des mesures draconiennes pour arrêter ce désastre. Qu'à cela ne tienne.
Le lendemain, à la demande du Président de la République, les préfets sont sommés de faire retirer sur toutes les routes de France, tous les panneaux signalant les radars aux automobilistes et aux motards.
Explication : à vrai dire aucune, sinon les chiffres alarmants, c'est le chef qui a dit.
Cette disposition a au moins trois gros avantages :
- un, elle ne coûte pas très cher à l'Etat. Le chef de l'Etat s'érige en grand défenseur de l'utilisation économe des deniers publics. En revanche, il ne s'attaque pas aux vrais problèmes, ni lui, ni son gouvernement, plus spectateur qu'actif dans ce dossier.
- deux, elle sert à faire sa communication, qui, elle, ne lui coûte rien, lui qui est depuis plusieurs mois au plus bas dans les sondages.
- trois, en définitive, cette mesure ne sert strictement à rien, ce que beaucoup pensent, comme nous en avons l'habitude. Elle permet donc d'éviter à se poser la ou les vraies questions et à y apporter de vraies solutions à moyen-long terme. Un sujet aussi délicat que celui de la Sécurité routière mérite d'âtre traité avec plus de sérieux.
Aujourd'hui, mardi 24 mai, deux jours à peine après le début des travaux de démolition, montrés sur toutes les chaînes de télévision, voilà que surgit de nul part, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, pour annoncer aux députés UMP que le démontage en cours de ces panneaux devait être suspendu.
Visiblement, cela l'a mis en colère de n'avoir pas été directement consulté par le chef de l'Etat, lui qui est concerné par ce type de problème au premier chef. Quelle cacophonie !!
A la place des victimes et des familles de victimes de la route, il y a de quoi être en colère contre de tels agissements.
Voilà donc le repas quotidien qui nous est servi par Nicolas Sarkozy et, à un degré moindre, son équipe gouvernemental, aussi minable et pitoyable l'un et l'autre. Malheureusement pour nous, cela va encore continuer ainsi jusqu'aux élections présidentielles en 2012.
Elle démontre que la politique intérieure pratiquée par ceux qui sont censé nous gouverner est assez misérable et manque d'imagination.
Notre vie politique navigue à vue, comme une vieille embarcation à vaux l'eau. Des matelots mal inspirés et incapables dont on ne sait pas trop ce que fait leur chef, le Premier ministre. Un capitaine avec un énorme gouvernail qui semble tenir un cap, quel cap on ne sait pas trop.
Rien d'étonnant à ce que les Français ont le sentiment, à raison, que c'est le chef d'Etat qui dirige tout, et que tout passe obligatoirement par lui.
Dans un précédent article, j'avais déjà tenté de montrer que ces membres du gouvernement n'avaient été choisis que pour remplir l'unique mission que le Président de la République leur avait assignée. Une fois terminée, ils ont évacué le plancher des ministères. Le même jour, le soir au journal télévisé, Claude Guéant a tenté d'apporter quelques éclaircissements pour nous dire qu'une partie de ces panneaux allaient être remplacée par des panneaux "pédagogiques", mais ses explications floues n'ont pas été convaincantes.
La politique sous Sarkozy c'est aussi simple que cela.Tout passe par le chef. Rien ne doit échapper au chef. C'est bien parce qu'il se sent intouchable qu'il peut tout se permettre.  ll y a un grand écart entre les institutions, une sorte de trou d'air, qu'il sera bon de revoir.
Franchement, la France mérite bien mieux que ça. J'espère seulement que les Français sauront s'en souvenir l'année prochaine au moment des élections.
Dans une grande entreprise, type société anonyme, le patron, PDG de la société, peut être révoqué à tout moment par le conseil d'Administration. Messieurs les députés de gauche et alliés, à méditer !
Ne serait-il pas temps de revoir complètement le fonctionnement de nos Institutions et de jeter les bases de la VIe République ?

mardi 17 mai 2011

Les primaires, une fausse bonne idée de la gauche.

L'insoutenable attente des Français
Nos concitoyens ont depuis longtemps passé le cap de l'impatience. Leur colère est à la hauteur des déceptions et des promesses non tenues par l'actuel Président. Un bilan désastreux, une manière de gouverner à vue sans aucune vision d'avenir pour la France, une stratégie déroutante conduisant à ne pas traiter des vrais problèmes qui les intéressent. Pouvoir d'achat, chômage, croissance économique, salaires, fiscalité, inégalités  sont des sujets qui ont été soigneusement évités. A cela, s'ajoute une stratégie de communication axée principalement sur la question de savoir comment faire passer, souvent en force, des mesures nouvelles, Des membres du gouvernement choisis non réellement pour leurs compétences mais pour leurs capacités à accomplir à tout prix une mission décidée par le chef. Ainsi, dans le cadre d'une politique voulue par le président, avec une organisation verticale, (le chef a toujours raison), Rachida Dati a été chargé de la réforme des tribunaux puis s'en va, Woerth de la réforme des retraites puis s'en va, Hirsch pour la mise en place du RSA puis s'en va, Bernard Kouchner chargée de la politique étrangère le plus souvent en totale contradiction avec le Président puis s'en va, Jean-Louis Borloo pour les Grenelles de l'environnement, Rama Yade, Hervé Morin etc. Le chef a dit, le premier Ministre exécute tellement bien que dans le remaniement, il a de nouveau obtenu la confiance de son supérieur. Une monarchie à la sauce républicaine.
Voilà le plat de résistance qui nous a été servi depuis quatre ans. Les Français ont en assez. Plusieurs fois ils ont manifesté leur désapprobation contre ces décisions où ils ont le sentiment d'avoir été trompé, que tout s'est joué sans eux ou contre eux, sans qu'aucune fois, le pouvoir ait tenu compte de leurs revendications légitimes, de leurs avis, de leurs propositions.
Que leur restent-t-ils aujourd'hui ? Attendre 2012 et espérer un changement radical de cap proposé par la gauche. Un vrai chef d'Etat, une personnalité intègre et digne, au-dessus des partis, au-dessus de tout soupçon, qui est près des Français, de tous les Français.
Les Primaires, que de temps perdu à tergiverser !
Pendant ce temps, du coté de la gauche, trois années se sont écoulées au cours desquelles on entend parler que des Primaires !
Sérieusement, quelles alternatives ont été proposées aux Français sur les vrais thèmes qui les préoccupent ? Au niveau global, en réalité aucune. Des idées par-ci, par-là, plus souvent divisés que réunis. Des questions inutiles et improductives de savoir qui va être candidats aux Primaires ? Les Français s'en moquent éperdument. A ce jour, on sait que Ségolène Royal, François Hollande, Manuel Valls, probablement Martine Aubry sont les candidats. Par contre, pas de Laurent Fabius, pourtant homme d'expérience,  pas de Delanoé. Les anciens choisissent de mener une vie plus tranquille, moins exposée, c'est leur droit. On ne connaitra le candidat unique des socialistes qu'au mois d'octobre, soit six mois pendant lesquels, malheureusement, il ne va rien se passer. Puis il restera cinq mois à peine pour mettre au point un programme que conduira celui ou celle qui aura été élu, avec lequel il faudra convaincre les Français de voter pour lui.
A cela, s'ajoutent encore les verts, Europe Ecologie avec Nicolas Hulot, d'autres comme Mélenchon, Chevènement,  etc. Au final, une multitude de candidats de la gauche, qui n'arrange les affaires de personne sauf une : Marine Le Pen, qui nous fera un remake de 2002, à moins qu'elle n'obtienne pas les 500 signatures.
Tout le monde semblait suspendu à la question de savoir si DSK va ou non se présenter, comme s'il s'agissait de l'homme providentiel ! Mais celui-ci est à nouveau rattrapé par la justice pour des faits présumés dont il s'est hélas déjà distingué par le passé. Navrant, désolant, choquant ! Quelque soit l'issue de cette affaire, une certitude, c'est qu'il n'y aura pas de DSK candidat aux présidentielles ! Un énorme choc pour la France et son image dans le monde. Un coup de tonnerre pour le parti socialiste qui s'attendait à tout mais pas à ça. Du coup, le parti socialiste va devoir changer complètement la donne s'il entend gagner les élections.
Avec des candidats aussi différents les uns des autres, qui ne s'entendent pas, où la langue de bois est une pratique courante, des personnalités dans la mouvance "Je t'aime, moi non plus", où chacun voudra s'avancer sur l'échiquier politique pour démontrer qu'il est le meilleur, qu'il est l'héritier de François Mitterrand, il ne va rien sortir de bon.
Il aurait pourtant été nécessaire depuis bien longtemps de réfléchir ensemble dans un seul et même but de créer une solide coalition d'où sortira le candidat naturel parce que le plus apte à représenter la gauche avec des idées simples, cohérentes, fusionnelles qui font l'unanimité conduisant à des propositions dans lesquelles une grande partie des Français va pouvoir se reconnaître.
A défaut, on découvre chaque jour un peu plus des divergences, des points de vue différents, de ces candidats qui construisent chacun leur plan au lieu d'élaborer un seul projet d'alternance commun. Une certitude, un seul candidat va sortir de ces élections primaires. Une autre certitude, c'est qu'on ne pourra pas effacer d'un coup de baguette magique les divergences, les disparités, les querelles intestines intérieures qui auront secouées le parti socialiste durant cette campagne totalement inutile.
Le parti socialiste avance pour 2012, 30 propositions. Le candidat sorti des urnes des Primaires saura-t-il les défendre avec force et conviction ? Des doutes subsistent. Et parmi les Français quels sont ceux et celles qui en ont entendu parler ?
L'unité du parti socialiste reste à faire et malheureusement ce n'est pas en quelques mois que l'on va pouvoir soutenir à bout de bras le candidat. C'est déjà bien trop tard. Les sondages donnaient DSK favori alors que depuis plus de trois ans, il a pourtant été bien loin des préoccupations des Français.  Une preuve, s'il en fallait, que les Français sont bien embarrassés. La question concernant DSK ne se pose plus maintenant. Il faudra vraisemblablement choisir entre ces trois candidat(e)s : François Hollande, Ségolène Royal et Martine Aubry. Pour ma part, François Hollande tient la corde, c'est lui qui a toutes les qualités pour faire un bon Président. Même s'il manque encore d'expérience, il n'a par exemple jamais été ministre. Mais c'est quelqu'un de droit, qui parle juste, qui a beaucoup gagné en confiance en lui-même et qui progresse constamment.
En fin de compte, les Primaires imaginées pour gagner vont peut-être faire perdre la gauche et avec elles, l'espoir de l'alternance que beaucoup de Français attendent avec une certaine inquiétude. A moins que ...

vendredi 29 avril 2011

Quelle belle image, le royaume britannique a donné au monde entier

Je suis émerveillé de voir à quel point le peuple britannique est attaché à sa reine et vénère sa Monarchie, immuable, solennelle, presque éternelle. Aujourd'hui, 29 avril 2011, une nouvelle page du livre d'histoire s'ouvre.
Le mariage du Prince William et de Kate Middleton a été tout simplement magnifique. Un couple sorti tout droit d'un conte de fée.
William, bel homme, fils ainé de Diana défunte et du Prince Charles, qui a grandi dans le milieu distingué de l'aristocratie, bien éduqué, pilote d'hélicoptère, et elle, Kate, ravissante, dont le bonheur se lit sur son visage, au sourire éclatant, issue d'une famille de classe moyenne, belle femme, la trentaine, bien élevée et rodée aux traditions aristocratiques britanniques, depuis bientôt neuf ans qu'elle a rencontré son prince charmant.
Des images fastes, d'une beauté à couper le souffle, le magnifique cadre du palais de Buckingham à la cathédrale Westminster, les costumes, la cérémonie religieuse, les chants, un spectacle unique plein d'émotion qu'il ne fallait pas manquer. Les centaines de milliers de spectateurs venus nombreux, qui attendaient là depuis de longues heures, ne s'y sont pas trompés.
Qu'elle est belle la monarchie britannique quand elle nous montre ce qu'elle a de plus précieux, de plus beau, de plus attachant. Bravo les britanniques pour nous avoir fait rêver à travers ces images diffusées sur nos chaînes télévisées.
Dire que la France a été elle aussi une belle Monarchie, devenue République en 1789, puis aujourd'hui ... un pays sans âme, qui offre au monde entier un triste spectacle d'une démocratie en perte de vitesse, d'une société qui se bat tous les jours pour ne pas perdre ses repères et ses valeurs.

mardi 29 mars 2011

Un débat sur la laïcité : le Président a-t-il perdu le Nord ?

Quelle stupidité ? S'il fallait stigmatiser les différences entre les Français, on ne ferait pas mieux ! Le Président aurait-il perdu le Nord ?

Qu'a-t-il donc fait des promesses de sa campagne de 2007 ? Arrêtons de noyer le poisson et venons-en enfin aux vrais problèmes qui intéressent vraiment les Français dans leur vie quotidienne.
Les crises économiques et financières, imprévisibles par définition, ne peuvent tout de même pas servir sans arrêt de prétextes aux échecs à répétition des choix politiques, économiques et sociaux. L'Allemagne est aussi passée par là, et elle s'en est autrement mieux tirée que la France. Et je ne crois pas que les  Français soient moins compétents que les allemands, j'ai plutôt le sentiment inverse.
Des réformes, encore des réformes, une idée fixe du Président. Des réformes règlent le long terme mais pas le court terme. Les Français n'en veulent pas de ces réformes à tout va, ce qu'ils veulent ce sont des solutions réelles et durables à leurs problèmes au quotidien, à court terme d'abord puis à moyen long terme.
La réforme des retraites était inévitable. Personne ne le discute. Mais c'est la manière dont elle aura été conduite qui aura marquée profondément les Français. Et c'est ainsi pour tout le reste. Jamais, je n'ai vu des magistrats, des policiers, des avocats manifestés dans la rue !

Un Président doit pouvoir rassembler les Français et non les diviser. Je ne peux résister à faire référence à l'adage "diviser pour mieux régner".
Or, avec ce débat stupide, il ne fera qu'accentuer davantage encore les divisions. Non, vraiment, il est grand temps que cette République banannière prenne fin.

La France doit être à sa vraie place. Un grand pays, où vivent des millions d'hommes et de femmes fiers d'être Français. Où des hommes luttent pour un meilleur partage des richesses, pour une justice plus performante qui dit le Droit et les Devoirs à tous les Français et ceux qui y vivent, qui continue à être reconnu comme le pays des Droits de l'homme, qui s'investit à fond dans la construction européenne, car sans elle, nous ne sommes plus rien.
Sincèrement, sans regarder les statistiques ou les sondages, dans le fameux G20, cette espèce de rassemblement des pays les plus industrialisés au monde, j'ai réellement le sentiment que la France a régressé sur tous les tableaux (industries, agricultures, services).

Le bilan provisoire du Président est à ce jour peu élogieux. A force de se lancer dans de faux débats, comme celui de l'identité nationale ou de la laïcité, il ne fait que s'éloigner chaque jour un peu plus des Français et de leurs réelles préoccupations. La laïcité, il n'y a rien à débattre, rien à changer, elle existe officiellement depuis la Révolution de 1789 !

Mal conseillé, mal entouré, un peu trop sûr de lui, un fort égo, une certaine arrogance parfois, Nicolas Sarkozy est seul responsable de ses échecs. Il n'y a qu'au niveau international où il aura réussi quelque chose, encore que, depuis quelques temps, des critiques se font entendre.

Les Français ont aussi une bonne mémoire. Vivement 2012, que cela change. Jamais, je n'aurais attendu avec autant d'impatience cette élection présidentielle ...

lundi 21 mars 2011

La nature sans pardon pour le Japon.

Quelle leçon de vie, d'humilité, de courage et de sang froid les Japonnais ont-ils donné au monde entier ? Au-delà de leur souffrance, de leur malheur, ils ont su restés courageux, stoïques, braves, profondément humains.
Un rappel à nous tous, les hommes, que la vie sur cette terre est une offrande de la nature que nous devons respecter, vénérer et protéger. Qui mieux que les Japonais, troisième puissance économique mondiale, disposant de la plus forte densité de population au monde (nombre d'habitants au km2), savent combien il est nécessaire de protéger chaque moindre mètre carré !
L'art de vivre japonais est sans aucun doute largement inspiré de cette nature généreuse, si belle mais si fragile.
Un rappel à tous les hommes qui auraient oublié d'où ils viennent, qu'il est plus qu'urgent de réagir vite avant qu'il ne soit trop tard, lorsque l'homme aura disparu de cette belle planète, dont les premiers cosmonautes nous ont rapporté de si beaux récits.
Mais quand la terre se met à trembler, que des volcans crachent le feu sorti des entrailles des montagnes, que l'océan déroule une seule de ces vagues gigantesques venue s'abattre sur les côtes, que peut donc faire l'homme, sinon prier les Dieux pour espérer leur clémence ?
C'est alors le doute qui nous envahit, la méfiance aussi, quand nous nous interrogeons sur les causes naturelles de ces catastrophes dites 'naturelles', qui, statistiquement, semblent plus fréquentes aujourd'hui qu'hier à l'aune de l'existence de l'homme sur cette terre.
Tout au long du XXe siècle, nous avons assisté à une augmentation considérable des richesses liée à l'industrialisation, à l'exploitation intensive des ressources naturelles, mettant certains pays à l'abri de la misère, de la famine, de la guerre, des épidémies, on les a appelés pays industrialisés. Cette industrialisation poussée à son paroxysme, cette mondialisation et globalisation financières si chères aux pays riches car elles accentuent davantage encore le développement rapide au détriment du développement durable, qui lui seul permettrait aussi d'y associer les autres pays du monde, ne sont-elles pas en train de mettre en péril les grands équilibres naturelles ? Bon, certains diront, comme Jean Fourastié, que la nature "est une dure marâtre" qu'il convient d'apprivoiser ...
Il est aujourd'hui plus qu'urgent de repenser complètement et totalement, comment ces hommes responsables de ce développement économique et de ces conséquences, doivent agir pour ne pas menacer la nature, les espèces végétales et animales et l'espèce humaine et de ce qu'il en reste pour les plus pessimistes.
Les japonais vivent dans une région du globe où la nature peut être dangereuse. Pourtant, ils ont appris à y vivre, à s'y adapter sans cesse avec courage et ténacité même si parfois elle leur est hostile.
Mais en devenant une des grandes puissance économiques mondiales, avec les Américains, les Européens, les Japonais ont malheureusement aussi leur part de responsabilités dans ces désordres climatiques, ces déséquilibres qui menacent de partout, cette dégradation lente et inéluctable de la nature, auxquels viennent s'ajouter des désordres économiques et financiers.
Le monde du XXIe siècle est définitivement entré dans une ère nouvelle où un grand nombre de lois économiques  et politiques qui nous gouvernaient au siècle précédent sont désormais caduques. Le chantier est grandiose, mais il est à la mesure de ce qu'il va falloir faire pour les générations à venir.

jeudi 10 mars 2011

mercredi 9 mars 2011

Une Europe forte à tout prix, le temps presse.

La construction européenne est à la traîne depuis quelques années au moment même où on a tant besoin d'elle. Face aux nouveaux défis l'Europe dans sa configuration actuelle n'est pas armée. Elle doit revoir complètement sa politique étrangère et si ce n'était que cela.Toujours pas d'Institutions politiques européennes digne de ce nom en matière de stratégies économiques, de politiques étrangères, de défense, alors que les politiques déjà en place, la politique agricole, la politique monétaire sont au plus mal, la politique industrielle hormis l'Airbus et Ariane toujours rien en vue pour des grands chantiers. Il n'y a qu'à voir les agriculteurs et leurs nouvelles conditions de vie, les salariés européens et leur pouvoir d'achat ou leurs conditions de travail. Rien ne va plus. Ah l'Euro, dont on est si fier, aujourd'hui, elle nous ronge notre pouvoir d'achat. Pas un jour où les prix n'augmentent, quand ce ne sont pas les matières premières, c'est l'énergie. Il ne fait pas bon en ce moment de posséder une maison, je parle des classes moyennes, les autres s'en moquent des prix. Hormis les crédits dont les taux sont au plus bas, tout le reste vous bouffe une grande partie de votre salaire. Et tout le monde s'observe comme si l'on attendait la bonne fée qui par un coup de baguette magique va nous changer tout ça !!
Le couple franco-allemand avec Kohl et Mitterrand qui a oeuvré avec force et convictions pour faire avancer la construction européenne n'a malheureusement pas eu de suite. On ne peut pas en dire autant de Nicolas Sarkozy et de Angela Merkel. Il est vrai aussi que les périodes ont changé. Nous ne sommes plus du tout dans le même contexte international. La mondialisation a fait son oeuvre et aujourd'hui seulement on commence à en mesurer les conséquences. Les réunions du G8 ou du G20 n'y changent pas grand chose, si ce n'est qu'une apparente paix dans le monde et encore !
Depuis une quinzaine d'années, hormis l'adhésion de nouveaux pays entrés dans l'UE dont personne n'avait réellement mesuré l'impact sur l'économie européenne, merci aux nombreux camions qui encombrent nos autoroutes, il ne s'est pas passé grand chose pour faire avancer la construction européenne. Pour beaucoup de pays elle est devenue la vache à lait ce qu'on savait déjà dès lors qu'on fait entrer, de 15 à 27, soit presque doubler le nombre de pays membres. La vache à lait que constituent les 15 pays membres. Quelle erreur cette entrée massive dans l'UE ! Les nouveaux pays membres se frottent les mains. Merci qui ?
Il est tout de même assez invraisemblable que les "Quinze" du temps de l'Europe forte, n'aient pas réussi à s'entendre pour construire les bases d'une Europe nouvelle, d'une Europe unie, d'une Europe capable de parler d'une seule voix ! On savait qu'elle devra être forte pour continuer à jouer un rôle de tout premier plan au niveau international. Mais on n'a pas mesuré l'urgence à le faire, trop préoccupé par des problèmes nationaux.
Plus qu'une évolution, c'est une révolution qui est aujourd'hui nécessaire. Nos hommes politiques prennent-ils vraiment la mesure des nouveaux défis qui nous attendent et en sont-ils capables ? Les Français peut-être, mais hormis les allemands et les italiens, pour les autres, il est permis d'en douter. La Grande Bretagne n'a toujours pas adhérer à la monnaie unique. Pendant combien de temps cela va-t-il encore durer ? On ne peut pas être dedans et dehors à la fois !! Ce qui est une évidence, c'est que l'on manque de vrais hommes d'Etat, de politiques à forte personnalité, pas qu'en France, d'hommes politiques visionnaires comme le furent les anciens (Monnet, Schuman, De Gaule, Adenauer).
Le risque est réel d'une Europe sur le déclin, incapables de résoudre ses propres problèmes internes, alors vous parlez des problèmes internationaux ! D'une Europe incapable de faire face aux nouveaux défis, coïncée qu'elle est entre ces deux grands que sont les Etats-Unis et la Chine, dominant très nettement le monde, comme entre l'URSS et les USA du temps de la guerre froide. Certes, la course aux armements à baisser d'un ton (dans les pays industrialisés), mais la guerre économique et les divergences politiques vont avoir des effets aussi néfastes pour la paix et la sécurité des peuples du vieux continent que par le passé.
Quel visage a montré l'Europe face aux évènements récents qui se sont produits dans les pays arabes ! Inquiétant, n'est-ce pas, et pas très rassurant ! Un silence qui fait peur. La montée simultanée des extrémismes en Europe n'arrange pas les choses. On s'éloigne de plus en plus des idées, des objectifs que le pro-européens ont véhiculé pendant des décennies. L'euroscepticisme semble gagner du terrain plus le temps passe.
Le spectre d'une Europe divisée, d'une Europe affaiblie, incapable de s'entendre sur les grands thèmes du monde d'aujourd'hui (la mondialisation, la sécurité, l'emploi, l'émigration), constitue une menace réelle pour ses concitoyens. "Quand la Chine s'éveillera" écrivait déjà Alain Peyrefitte dans les années 60-70. La réalité dépasse largement le problème de la Chine.
Il est urgent que l'Europe demeure cette région du globe que beaucoup nous enviait. Le temps presse. Nous avons besoin d'une Europe forte, généreuse, gardienne de la paix.

lundi 21 février 2011

Un imposteur, oui c'est ça DSK !

Comme beaucoup de Français, j'ai regardé Dominique Strauss Kahn invité au JT de France 2 le 20 février 2011. Voilà un Directeur du Fond Monétaire International, la plus grande banque mondiale en quelque sorte, qui vient fustiger les hommes politiques de tout bord. Sous-entendu, surtout les hommes politiques Français au pouvoir et en particulier un certain NS !
Pour nous dire quoi ?
- il faut développer les politiques sociales , lutter contre le chômage, la précarité, la pauvreté, etc.
- il faut que les hommes politiques mettent en pratique les mesures pour lesquelles ils ont été élus par le peuple. C'est bien le moins, ou alors sommes-nous encore en démocratie ?
- il aime son métier, eh bien, franchement je le crois à 200 % !!

Cet économiste, diplômé de Sciences Po, professeur d'Economie, plus libéral tu meurs, financier jusqu'au bout des ongles, Américain bien plus que Français, entends faire du keynésianisme ! Je rêve quoi !!

Si ça ne constitue pas un signe donné à tous les Français et aux socialistes en particulier, qu'il a très envie de postuler pour les primaires socialistes ! Pour moi, le message ne comporte aucune ambigüité.
Concrètement dans son esprit, ce que NS est en train de faire, il peut le faire cent fois mieux !!
Qui peut croire cet homme qui se revendique socialiste ? Quel imposteur ? Un NS à la puissance 4, oui c'est ça.

Que les Français ne se laissent pas duper par les sondages où DSK est présenté comme l'homme de la situation pour 2012 ! Qu'ils se rappellent les temps où, dans la difficulté ils se battaient déjà pour vivre, pour survivre, alors que DSK les avait quittés pour partir sous d'autres cieux.
Dans son esprit, depuis longtemps il n'était déjà plus qu'un arriviste, avide de pouvoir, de notoriété, de fortune, qu'il est allé chercher aux Etats-Unis avec sa chère épouse. Et ça lui a plutôt bien réussi. Aujourd'hui, il n'est pas peu fier de narguer les Français devant la télé pour arborer sa réussite.

Que les socialistes ne se laissent pas tromper par ce pseudo partisan. Cet imposteur surfant sur la vague de popularité mondiale, entend en profiter pour chercher à se faire aimer des Français !
Croyez-moi, loin de la France et des Français, je suis convaincu qu'il ne le sera jamais. Martine Aubry n'a pas à s'inquiéter. Il ne lui arrive pas à sa cheville.

Alors, que viendrait-il apporter aux Français, sinon ce qu'un Autre nous a déjà gratifié ?
Au FMI, à son poste de Directeur Général à Washington, c'est exactement le poste dans lequel il excelle. Eh bien qu'il y reste.

mardi 1 février 2011

Calendriers 2011 sur fond d'écran 22 pouces

L'idée de réaliser des calendriers sur fond d'écran m'est venue lorsque, au mois de décembre, comme chaque année, je reçois gracieusement de ma banque un calendrier semestriel cartonné.
Or, il ne m'est pas possible de le fixer au mur, car depuis peu, j'habite temporairement dans un studio meublé d'un ensemble immobilier où le règlement intérieur le le permet pas.
Pourquoi ne pas créer un calendrier semestriel qui s'affiche en fond d'écran sur mon TFT de 22 pouces en mode veille ?
Pour parvenir
à joindre l'utile à l'agréable :
- l'agréable : une image ou un dessin artistique aux dimensions de 1680 x 1050 pixels, adapté à un grand écran TFT 22 pouces et utilisé comme arrière-plan ;
- l'utile : un calendrier semestriel 2011, créé de toutes pièces par mes soins grâce à un logiciel professionnel de dessin vectoriel,
il suffit alors d'associer les deux en mettant le calendrier par-dessus l'image.
Vous trouverez ci-dessous, en téléchargement gratuit, quelques exemples de calendriers que j'ai réalisés.
Une fois téléchargé, il vous suffira de l'installer sur votre ordinateur avec les autres images de votre diaporama en écran mode veille.

A noter :
Les calendriers sont à votre disposition gratuitement pour votre usage personnel. Toutefois, toute diffusion sur Internet de votre part est interdite, au regard des droits d'auteurs. Merci de les respecter.











Modèle 2















Modèle 3















Modèle 4