La construction européenne est à la traîne depuis quelques années au moment même où on a tant besoin d'elle. Face aux nouveaux défis l'Europe dans sa configuration actuelle n'est pas armée. Elle doit revoir complètement sa politique étrangère et si ce n'était que cela.Toujours pas d'Institutions politiques européennes digne de ce nom en matière de stratégies économiques, de politiques étrangères, de défense, alors que les politiques déjà en place, la politique agricole, la politique monétaire sont au plus mal, la politique industrielle hormis l'Airbus et Ariane toujours rien en vue pour des grands chantiers. Il n'y a qu'à voir les agriculteurs et leurs nouvelles conditions de vie, les salariés européens et leur pouvoir d'achat ou leurs conditions de travail. Rien ne va plus. Ah l'Euro, dont on est si fier, aujourd'hui, elle nous ronge notre pouvoir d'achat. Pas un jour où les prix n'augmentent, quand ce ne sont pas les matières premières, c'est l'énergie. Il ne fait pas bon en ce moment de posséder une maison, je parle des classes moyennes, les autres s'en moquent des prix. Hormis les crédits dont les taux sont au plus bas, tout le reste vous bouffe une grande partie de votre salaire. Et tout le monde s'observe comme si l'on attendait la bonne fée qui par un coup de baguette magique va nous changer tout ça !!
Le couple franco-allemand avec Kohl et Mitterrand qui a oeuvré avec force et convictions pour faire avancer la construction européenne n'a malheureusement pas eu de suite. On ne peut pas en dire autant de Nicolas Sarkozy et de Angela Merkel. Il est vrai aussi que les périodes ont changé. Nous ne sommes plus du tout dans le même contexte international. La mondialisation a fait son oeuvre et aujourd'hui seulement on commence à en mesurer les conséquences. Les réunions du G8 ou du G20 n'y changent pas grand chose, si ce n'est qu'une apparente paix dans le monde et encore !
Depuis une quinzaine d'années, hormis l'adhésion de nouveaux pays entrés dans l'UE dont personne n'avait réellement mesuré l'impact sur l'économie européenne, merci aux nombreux camions qui encombrent nos autoroutes, il ne s'est pas passé grand chose pour faire avancer la construction européenne. Pour beaucoup de pays elle est devenue la vache à lait ce qu'on savait déjà dès lors qu'on fait entrer, de 15 à 27, soit presque doubler le nombre de pays membres. La vache à lait que constituent les 15 pays membres. Quelle erreur cette entrée massive dans l'UE ! Les nouveaux pays membres se frottent les mains. Merci qui ?
Il est tout de même assez invraisemblable que les "Quinze" du temps de l'Europe forte, n'aient pas réussi à s'entendre pour construire les bases d'une Europe nouvelle, d'une Europe unie, d'une Europe capable de parler d'une seule voix ! On savait qu'elle devra être forte pour continuer à jouer un rôle de tout premier plan au niveau international. Mais on n'a pas mesuré l'urgence à le faire, trop préoccupé par des problèmes nationaux.
Plus qu'une évolution, c'est une révolution qui est aujourd'hui nécessaire. Nos hommes politiques prennent-ils vraiment la mesure des nouveaux défis qui nous attendent et en sont-ils capables ? Les Français peut-être, mais hormis les allemands et les italiens, pour les autres, il est permis d'en douter. La Grande Bretagne n'a toujours pas adhérer à la monnaie unique. Pendant combien de temps cela va-t-il encore durer ? On ne peut pas être dedans et dehors à la fois !! Ce qui est une évidence, c'est que l'on manque de vrais hommes d'Etat, de politiques à forte personnalité, pas qu'en France, d'hommes politiques visionnaires comme le furent les anciens (Monnet, Schuman, De Gaule, Adenauer).
Le risque est réel d'une Europe sur le déclin, incapables de résoudre ses propres problèmes internes, alors vous parlez des problèmes internationaux ! D'une Europe incapable de faire face aux nouveaux défis, coïncée qu'elle est entre ces deux grands que sont les Etats-Unis et la Chine, dominant très nettement le monde, comme entre l'URSS et les USA du temps de la guerre froide. Certes, la course aux armements à baisser d'un ton (dans les pays industrialisés), mais la guerre économique et les divergences politiques vont avoir des effets aussi néfastes pour la paix et la sécurité des peuples du vieux continent que par le passé.
Quel visage a montré l'Europe face aux évènements récents qui se sont produits dans les pays arabes ! Inquiétant, n'est-ce pas, et pas très rassurant ! Un silence qui fait peur. La montée simultanée des extrémismes en Europe n'arrange pas les choses. On s'éloigne de plus en plus des idées, des objectifs que le pro-européens ont véhiculé pendant des décennies. L'euroscepticisme semble gagner du terrain plus le temps passe.
Le spectre d'une Europe divisée, d'une Europe affaiblie, incapable de s'entendre sur les grands thèmes du monde d'aujourd'hui (la mondialisation, la sécurité, l'emploi, l'émigration), constitue une menace réelle pour ses concitoyens. "Quand la Chine s'éveillera" écrivait déjà Alain Peyrefitte dans les années 60-70. La réalité dépasse largement le problème de la Chine.
Il est urgent que l'Europe demeure cette région du globe que beaucoup nous enviait. Le temps presse. Nous avons besoin d'une Europe forte, généreuse, gardienne de la paix.
Le couple franco-allemand avec Kohl et Mitterrand qui a oeuvré avec force et convictions pour faire avancer la construction européenne n'a malheureusement pas eu de suite. On ne peut pas en dire autant de Nicolas Sarkozy et de Angela Merkel. Il est vrai aussi que les périodes ont changé. Nous ne sommes plus du tout dans le même contexte international. La mondialisation a fait son oeuvre et aujourd'hui seulement on commence à en mesurer les conséquences. Les réunions du G8 ou du G20 n'y changent pas grand chose, si ce n'est qu'une apparente paix dans le monde et encore !
Depuis une quinzaine d'années, hormis l'adhésion de nouveaux pays entrés dans l'UE dont personne n'avait réellement mesuré l'impact sur l'économie européenne, merci aux nombreux camions qui encombrent nos autoroutes, il ne s'est pas passé grand chose pour faire avancer la construction européenne. Pour beaucoup de pays elle est devenue la vache à lait ce qu'on savait déjà dès lors qu'on fait entrer, de 15 à 27, soit presque doubler le nombre de pays membres. La vache à lait que constituent les 15 pays membres. Quelle erreur cette entrée massive dans l'UE ! Les nouveaux pays membres se frottent les mains. Merci qui ?
Il est tout de même assez invraisemblable que les "Quinze" du temps de l'Europe forte, n'aient pas réussi à s'entendre pour construire les bases d'une Europe nouvelle, d'une Europe unie, d'une Europe capable de parler d'une seule voix ! On savait qu'elle devra être forte pour continuer à jouer un rôle de tout premier plan au niveau international. Mais on n'a pas mesuré l'urgence à le faire, trop préoccupé par des problèmes nationaux.
Plus qu'une évolution, c'est une révolution qui est aujourd'hui nécessaire. Nos hommes politiques prennent-ils vraiment la mesure des nouveaux défis qui nous attendent et en sont-ils capables ? Les Français peut-être, mais hormis les allemands et les italiens, pour les autres, il est permis d'en douter. La Grande Bretagne n'a toujours pas adhérer à la monnaie unique. Pendant combien de temps cela va-t-il encore durer ? On ne peut pas être dedans et dehors à la fois !! Ce qui est une évidence, c'est que l'on manque de vrais hommes d'Etat, de politiques à forte personnalité, pas qu'en France, d'hommes politiques visionnaires comme le furent les anciens (Monnet, Schuman, De Gaule, Adenauer).
Le risque est réel d'une Europe sur le déclin, incapables de résoudre ses propres problèmes internes, alors vous parlez des problèmes internationaux ! D'une Europe incapable de faire face aux nouveaux défis, coïncée qu'elle est entre ces deux grands que sont les Etats-Unis et la Chine, dominant très nettement le monde, comme entre l'URSS et les USA du temps de la guerre froide. Certes, la course aux armements à baisser d'un ton (dans les pays industrialisés), mais la guerre économique et les divergences politiques vont avoir des effets aussi néfastes pour la paix et la sécurité des peuples du vieux continent que par le passé.
Quel visage a montré l'Europe face aux évènements récents qui se sont produits dans les pays arabes ! Inquiétant, n'est-ce pas, et pas très rassurant ! Un silence qui fait peur. La montée simultanée des extrémismes en Europe n'arrange pas les choses. On s'éloigne de plus en plus des idées, des objectifs que le pro-européens ont véhiculé pendant des décennies. L'euroscepticisme semble gagner du terrain plus le temps passe.
Le spectre d'une Europe divisée, d'une Europe affaiblie, incapable de s'entendre sur les grands thèmes du monde d'aujourd'hui (la mondialisation, la sécurité, l'emploi, l'émigration), constitue une menace réelle pour ses concitoyens. "Quand la Chine s'éveillera" écrivait déjà Alain Peyrefitte dans les années 60-70. La réalité dépasse largement le problème de la Chine.
Il est urgent que l'Europe demeure cette région du globe que beaucoup nous enviait. Le temps presse. Nous avons besoin d'une Europe forte, généreuse, gardienne de la paix.