Plus que la déchéance d’un homme, Jérôme Cahuzac entraîne
avec lui presque toute la classe politique. Un ministre du budget chargé de
gérer l’argent public, c’est-à-dire l’argent des Français, commet des actes de
fraude fiscale depuis plus de 20 ans en toute impunité. Pour un ministre en
fonction, c’est tout de même un fait tout à fait inédit et absolument
insoutenable.
Plus grave encore, depuis plusieurs mois, il jure devant tous les medias, le Parlement, le gouvernement et le Président de la République n’avoir jamais eu de compte en banque à l’étranger ni avant, ni maintenant. Il jure dire la vérité, allant même jusqu’à engager des poursuites judiciaires contre ceux qui l’on dénoncé.
Puis tout s’effondre, lorsqu’il s’aperçoit que ses mensonges répétés l’entraînent dans un cercle vicieux infernal, duquel il n’a plus aucune chance de s’en sortir. C’est tout de même incroyable que dans notre pays des hommes d’Etat puissent se sentir dans l’impunité totale et à ce point se moquer de tout le monde.
Notre démocratie est ainsi mise en danger par quelques hommes politiques, indignes, malhonnêtes, méprisables qui ont un peu oublié le sens de l’honneur et du service de l’Etat. De par son statut, de par sa fonction, l’homme d’Etat doit être intègre, exemplaire, juste et irréprochable, qu’il soit de gauche ou de droite.
Plus qu’une faute morale et politique d’une gravité extrême, il a commis un acte de trahison. En toutes connaissances de cause par ses actes, ses mensonges, il a sali la mission de l’homme d’Etat qu’il était censé représenter. Il a trahi le chef de l’Etat et son gouvernement, ses partenaires politiques, ses amis, sa famille, mais aussi les Français, la France au nom de laquelle il a agi et était l’un de ses représentants.
Les Français déjà gravement touchés par la crise, pour qui chaque euro compte, peuvent-ils encore faire confiance aux hommes politiques qui les gouvernent ?
Après tout ce qui vient de se passer ces derniers mois, la réponse semble tellement évidente. Le doute s’installe durablement, de plus dans une période extrêmement périlleuse pour le Premier Ministre, son gouvernement et le chef de l’Etat mis à mal dans les sondages, pour des résultats qui jusqu’ici sont très loin de ce qui était attendu.
Des cas comme celui de Jérôme Cahuzac, il en existe d’autres et il y en a malheureusement toujours eu par le passé. C’est l’arbre qui cache la forêt. Sauf qu’aujourd’hui, l’information circule extrêmement vite et librement par des moyens de plus en plus sophistiqués. Il faut continuer à défendre la liberté de la presse. Sans elle, cette affaire n’aurait sans doute pas vu le jour. La seule chose rassurante c’est que tôt ou tard, les fauteurs doivent un jour rendre des comptes.
Le chef de l'Etat s'est engagé à mettre en place un Etat irréprochable. Il doit tout de même des explications aux Français qui attendent maintenant de la justice qu'elle fasse son travail et que la sanction soit exemplaire.
Plus grave encore, depuis plusieurs mois, il jure devant tous les medias, le Parlement, le gouvernement et le Président de la République n’avoir jamais eu de compte en banque à l’étranger ni avant, ni maintenant. Il jure dire la vérité, allant même jusqu’à engager des poursuites judiciaires contre ceux qui l’on dénoncé.
Puis tout s’effondre, lorsqu’il s’aperçoit que ses mensonges répétés l’entraînent dans un cercle vicieux infernal, duquel il n’a plus aucune chance de s’en sortir. C’est tout de même incroyable que dans notre pays des hommes d’Etat puissent se sentir dans l’impunité totale et à ce point se moquer de tout le monde.
Notre démocratie est ainsi mise en danger par quelques hommes politiques, indignes, malhonnêtes, méprisables qui ont un peu oublié le sens de l’honneur et du service de l’Etat. De par son statut, de par sa fonction, l’homme d’Etat doit être intègre, exemplaire, juste et irréprochable, qu’il soit de gauche ou de droite.
Plus qu’une faute morale et politique d’une gravité extrême, il a commis un acte de trahison. En toutes connaissances de cause par ses actes, ses mensonges, il a sali la mission de l’homme d’Etat qu’il était censé représenter. Il a trahi le chef de l’Etat et son gouvernement, ses partenaires politiques, ses amis, sa famille, mais aussi les Français, la France au nom de laquelle il a agi et était l’un de ses représentants.
Les Français déjà gravement touchés par la crise, pour qui chaque euro compte, peuvent-ils encore faire confiance aux hommes politiques qui les gouvernent ?
Après tout ce qui vient de se passer ces derniers mois, la réponse semble tellement évidente. Le doute s’installe durablement, de plus dans une période extrêmement périlleuse pour le Premier Ministre, son gouvernement et le chef de l’Etat mis à mal dans les sondages, pour des résultats qui jusqu’ici sont très loin de ce qui était attendu.
Des cas comme celui de Jérôme Cahuzac, il en existe d’autres et il y en a malheureusement toujours eu par le passé. C’est l’arbre qui cache la forêt. Sauf qu’aujourd’hui, l’information circule extrêmement vite et librement par des moyens de plus en plus sophistiqués. Il faut continuer à défendre la liberté de la presse. Sans elle, cette affaire n’aurait sans doute pas vu le jour. La seule chose rassurante c’est que tôt ou tard, les fauteurs doivent un jour rendre des comptes.
Le chef de l'Etat s'est engagé à mettre en place un Etat irréprochable. Il doit tout de même des explications aux Français qui attendent maintenant de la justice qu'elle fasse son travail et que la sanction soit exemplaire.