Depuis février 2012, le mouvement contestataire des étudiants n’a pas cessé bien au contraire. La confrontation entre étudiants et policiers est permanente, et des arrestations ont lieu tous les jours. Le gouvernement libéral, avec à la tête un premier ministre Jean Charest, inflexible, entend faire passer son projet d’augmenter les droits d’inscription à l’université. Une mesure qui décidément ne passe pas. Du coup, le Québec, d’ordinaire un pays si paisible, fait la une des journaux. Sans doute une mesure de trop parmi celles déjà prises, avec un modèle économique à l’américaine que les québécois ne supportent plus. Le pays n’est pas épargné par la crise économique mondiale et connaît un niveau de chômage et de dette publique de plus en plus élevé.
Au-delà de la contestation estudiantine, c’est toute la population qui se sent concernée. Un vent de « mai 68 » souffle sur le Québec, cette province indépendante francophone du Canada. A certains égards, on serait tenté d'y voir une similitude avec la révolution culturelle française : le mouvement a été initié par des étudiants en colère et dure déjà depuis plusieurs mois suite aux échecs des négociations, et, à ce jour on n’en voit pas l’issue.
Bien évidemment, le mouvement n’a pas l'ampleur de celui de Mai 68, qui lui était devenu plus général, puisque les entreprises s’étaient aussi mises à revendiquer aux cotés des étudiants, mais se distingue surtout par la violence et la dureté des actions menées sans commune mesure avec celles qui avaient entraîné la France dans le chaos. Le contexte économique était aussi totalement différent puisqu’on se situait en pleine période de croissance économique vers la fin des Trente Glorieuses, alors que le Québec aujourd’hui, comme beaucoup de pays industrialisés, est touché par la crise financière et économique mondiale.
Bien évidemment, le mouvement n’a pas l'ampleur de celui de Mai 68, qui lui était devenu plus général, puisque les entreprises s’étaient aussi mises à revendiquer aux cotés des étudiants, mais se distingue surtout par la violence et la dureté des actions menées sans commune mesure avec celles qui avaient entraîné la France dans le chaos. Le contexte économique était aussi totalement différent puisqu’on se situait en pleine période de croissance économique vers la fin des Trente Glorieuses, alors que le Québec aujourd’hui, comme beaucoup de pays industrialisés, est touché par la crise financière et économique mondiale.
Une petite révolution tout de même pour ce grand pays presque sans histoire, où il fait bon vivre, à l'exception de la rudesse de son climat hivernal. Beaucoup de nos jeunes concitoyens n’ont pas hésité à franchir le pas pour s’y installer.