Personnellement, je n’ai jamais aimé ce pape et sa décision ne me surprend même pas. A vrai dire, j’ai encore trop en mémoire le pape Jean-Paul II qui a traversé une partie de ma vie et qui m’a profondément marqué du premier jusqu’au dernier jour. En particulier, la souffrance qu’il a vécu dans les derniers instants de sa vie, m'a fortement touchée.
Benoît XVI, son remplaçant, pour justifier sa décision de se retirer invoque son âge avancé et la fatigue. Certes, personne ne peut lui contester son âge. Est-il touché par la maladie, est-il réellement incapable, la motivation de sa décision vient-elle vraiment de lui et pas d’ailleurs, nul ne le sait réellement ? Je suis persuadé, au contraire, qu’il est parfaitement sain d’esprit, que son acuité intellectuelle est intacte, qu’un ‘bon’ pape a le devoir de continuer jusqu’au bout, fut-ce dans la souffrance - la souffrance du Christ mort sur la croix a fait partie de sa vie -. Je ne comprends pas non plus tous ceux qui tiennent la langue de bois en soulignant son courage, son humilité, sa lucidité, son intelligence. Des propos que l'on tient habituellement au décès d'une personne.
Croyant non-pratiquant, il me met mal à l’aise. L’image du pape ne sera plus comme avant. Que veulent encore dire Saint-Père, le sacrement, le Saint-siège, la sacralité liée à sa fonction et à sa personne ? Quelqu’un qui finalement n’aura pas été digne de la confiance que les cardinaux ont mis en lui en l’élisant. Si la charge lui semblait si lourde, après avoir assisté aux premières loges à la souffrance de son prédécesseur Jean-Paul II, il avait la possibilité de décliner sa nomination de pape. Mais il ne l'a pas fait.
Certes , il n’est pas Dieu et ne se prend pas pour Dieu, il n’ est qu’un serviteur de l’Eglise, mais un serviteur temporaire qui, selon lui, a atteint ses limites. Il me fait penser à tous ces chefs d’entreprise qui abandonnent leur bateau dans les pires moments, en laissant sur le carreau des milliers de salariés. Oui, c’est bien ça, il va redevenir un homme tout à fait ordinaire. Ordinaire mais complexe, comme cette société dans laquelle on vit, qui navigue à vau-l’eau et à laquelle il est nécessaire de rappeler sans cesse où sont les vraies valeurs. Mais où est donc passé le guide ?
Durant ces huit années de pontificat, il n’aura pas laissé un souvenir indélébile, que finalement peu de chrétiens garderont dans leur mémoire et dans leur cœur.
C’est l’occasion de voir ou de revoir le film Habemus papam du réalisateur Nanni Moretti avec Michel Piccoli dans le rôle du pape. (sortie sept. 2011).
Benoît XVI, son remplaçant, pour justifier sa décision de se retirer invoque son âge avancé et la fatigue. Certes, personne ne peut lui contester son âge. Est-il touché par la maladie, est-il réellement incapable, la motivation de sa décision vient-elle vraiment de lui et pas d’ailleurs, nul ne le sait réellement ? Je suis persuadé, au contraire, qu’il est parfaitement sain d’esprit, que son acuité intellectuelle est intacte, qu’un ‘bon’ pape a le devoir de continuer jusqu’au bout, fut-ce dans la souffrance - la souffrance du Christ mort sur la croix a fait partie de sa vie -. Je ne comprends pas non plus tous ceux qui tiennent la langue de bois en soulignant son courage, son humilité, sa lucidité, son intelligence. Des propos que l'on tient habituellement au décès d'une personne.
Croyant non-pratiquant, il me met mal à l’aise. L’image du pape ne sera plus comme avant. Que veulent encore dire Saint-Père, le sacrement, le Saint-siège, la sacralité liée à sa fonction et à sa personne ? Quelqu’un qui finalement n’aura pas été digne de la confiance que les cardinaux ont mis en lui en l’élisant. Si la charge lui semblait si lourde, après avoir assisté aux premières loges à la souffrance de son prédécesseur Jean-Paul II, il avait la possibilité de décliner sa nomination de pape. Mais il ne l'a pas fait.
Certes , il n’est pas Dieu et ne se prend pas pour Dieu, il n’ est qu’un serviteur de l’Eglise, mais un serviteur temporaire qui, selon lui, a atteint ses limites. Il me fait penser à tous ces chefs d’entreprise qui abandonnent leur bateau dans les pires moments, en laissant sur le carreau des milliers de salariés. Oui, c’est bien ça, il va redevenir un homme tout à fait ordinaire. Ordinaire mais complexe, comme cette société dans laquelle on vit, qui navigue à vau-l’eau et à laquelle il est nécessaire de rappeler sans cesse où sont les vraies valeurs. Mais où est donc passé le guide ?
Durant ces huit années de pontificat, il n’aura pas laissé un souvenir indélébile, que finalement peu de chrétiens garderont dans leur mémoire et dans leur cœur.
C’est l’occasion de voir ou de revoir le film Habemus papam du réalisateur Nanni Moretti avec Michel Piccoli dans le rôle du pape. (sortie sept. 2011).