Quel bel exemple, que celui des panneaux radars, pour nous apporter la preuve, s'il en était encore besoin, que ce gouvernement depuis quatre ans n'arrête pas de se moquer de nous !
Dès la publication des statistiques de l'augmentation importante du nombre de morts tués sur les routes, le chef de l'Etat, déjà en campagne présidentielle bien avant tout le monde, explique à tous les Français qui veuillent bien l'écouter, qu'il va falloir rapidement prendre des mesures draconiennes pour arrêter ce désastre. Qu'à cela ne tienne.
Le lendemain, à la demande du Président de la République, les préfets sont sommés de faire retirer sur toutes les routes de France, tous les panneaux signalant les radars aux automobilistes et aux motards.
Explication : à vrai dire aucune, sinon les chiffres alarmants, c'est le chef qui a dit.
Cette disposition a au moins trois gros avantages :
- un, elle ne coûte pas très cher à l'Etat. Le chef de l'Etat s'érige en grand défenseur de l'utilisation économe des deniers publics. En revanche, il ne s'attaque pas aux vrais problèmes, ni lui, ni son gouvernement, plus spectateur qu'actif dans ce dossier.
- deux, elle sert à faire sa communication, qui, elle, ne lui coûte rien, lui qui est depuis plusieurs mois au plus bas dans les sondages.
- trois, en définitive, cette mesure ne sert strictement à rien, ce que beaucoup pensent, comme nous en avons l'habitude. Elle permet donc d'éviter à se poser la ou les vraies questions et à y apporter de vraies solutions à moyen-long terme. Un sujet aussi délicat que celui de la Sécurité routière mérite d'âtre traité avec plus de sérieux.
Aujourd'hui, mardi 24 mai, deux jours à peine après le début des travaux de démolition, montrés sur toutes les chaînes de télévision, voilà que surgit de nul part, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, pour annoncer aux députés UMP que le démontage en cours de ces panneaux devait être suspendu.
Visiblement, cela l'a mis en colère de n'avoir pas été directement consulté par le chef de l'Etat, lui qui est concerné par ce type de problème au premier chef. Quelle cacophonie !!
A la place des victimes et des familles de victimes de la route, il y a de quoi être en colère contre de tels agissements.
Voilà donc le repas quotidien qui nous est servi par Nicolas Sarkozy et, à un degré moindre, son équipe gouvernemental, aussi minable et pitoyable l'un et l'autre. Malheureusement pour nous, cela va encore continuer ainsi jusqu'aux élections présidentielles en 2012.
Elle démontre que la politique intérieure pratiquée par ceux qui sont censé nous gouverner est assez misérable et manque d'imagination.
Notre vie politique navigue à vue, comme une vieille embarcation à vaux l'eau. Des matelots mal inspirés et incapables dont on ne sait pas trop ce que fait leur chef, le Premier ministre. Un capitaine avec un énorme gouvernail qui semble tenir un cap, quel cap on ne sait pas trop.
Rien d'étonnant à ce que les Français ont le sentiment, à raison, que c'est le chef d'Etat qui dirige tout, et que tout passe obligatoirement par lui.
Dans un précédent article, j'avais déjà tenté de montrer que ces membres du gouvernement n'avaient été choisis que pour remplir l'unique mission que le Président de la République leur avait assignée. Une fois terminée, ils ont évacué le plancher des ministères. Le même jour, le soir au journal télévisé, Claude Guéant a tenté d'apporter quelques éclaircissements pour nous dire qu'une partie de ces panneaux allaient être remplacée par des panneaux "pédagogiques", mais ses explications floues n'ont pas été convaincantes.
La politique sous Sarkozy c'est aussi simple que cela.Tout passe par le chef. Rien ne doit échapper au chef. C'est bien parce qu'il se sent intouchable qu'il peut tout se permettre. ll y a un grand écart entre les institutions, une sorte de trou d'air, qu'il sera bon de revoir.
Franchement, la France mérite bien mieux que ça. J'espère seulement que les Français sauront s'en souvenir l'année prochaine au moment des élections.
Dans une grande entreprise, type société anonyme, le patron, PDG de la société, peut être révoqué à tout moment par le conseil d'Administration. Messieurs les députés de gauche et alliés, à méditer !
Ne serait-il pas temps de revoir complètement le fonctionnement de nos Institutions et de jeter les bases de la VIe République ?
Dès la publication des statistiques de l'augmentation importante du nombre de morts tués sur les routes, le chef de l'Etat, déjà en campagne présidentielle bien avant tout le monde, explique à tous les Français qui veuillent bien l'écouter, qu'il va falloir rapidement prendre des mesures draconiennes pour arrêter ce désastre. Qu'à cela ne tienne.
Le lendemain, à la demande du Président de la République, les préfets sont sommés de faire retirer sur toutes les routes de France, tous les panneaux signalant les radars aux automobilistes et aux motards.
Explication : à vrai dire aucune, sinon les chiffres alarmants, c'est le chef qui a dit.
Cette disposition a au moins trois gros avantages :
- un, elle ne coûte pas très cher à l'Etat. Le chef de l'Etat s'érige en grand défenseur de l'utilisation économe des deniers publics. En revanche, il ne s'attaque pas aux vrais problèmes, ni lui, ni son gouvernement, plus spectateur qu'actif dans ce dossier.
- deux, elle sert à faire sa communication, qui, elle, ne lui coûte rien, lui qui est depuis plusieurs mois au plus bas dans les sondages.
- trois, en définitive, cette mesure ne sert strictement à rien, ce que beaucoup pensent, comme nous en avons l'habitude. Elle permet donc d'éviter à se poser la ou les vraies questions et à y apporter de vraies solutions à moyen-long terme. Un sujet aussi délicat que celui de la Sécurité routière mérite d'âtre traité avec plus de sérieux.
Aujourd'hui, mardi 24 mai, deux jours à peine après le début des travaux de démolition, montrés sur toutes les chaînes de télévision, voilà que surgit de nul part, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, pour annoncer aux députés UMP que le démontage en cours de ces panneaux devait être suspendu.
Visiblement, cela l'a mis en colère de n'avoir pas été directement consulté par le chef de l'Etat, lui qui est concerné par ce type de problème au premier chef. Quelle cacophonie !!
A la place des victimes et des familles de victimes de la route, il y a de quoi être en colère contre de tels agissements.
Voilà donc le repas quotidien qui nous est servi par Nicolas Sarkozy et, à un degré moindre, son équipe gouvernemental, aussi minable et pitoyable l'un et l'autre. Malheureusement pour nous, cela va encore continuer ainsi jusqu'aux élections présidentielles en 2012.
Elle démontre que la politique intérieure pratiquée par ceux qui sont censé nous gouverner est assez misérable et manque d'imagination.
Notre vie politique navigue à vue, comme une vieille embarcation à vaux l'eau. Des matelots mal inspirés et incapables dont on ne sait pas trop ce que fait leur chef, le Premier ministre. Un capitaine avec un énorme gouvernail qui semble tenir un cap, quel cap on ne sait pas trop.
Rien d'étonnant à ce que les Français ont le sentiment, à raison, que c'est le chef d'Etat qui dirige tout, et que tout passe obligatoirement par lui.
Dans un précédent article, j'avais déjà tenté de montrer que ces membres du gouvernement n'avaient été choisis que pour remplir l'unique mission que le Président de la République leur avait assignée. Une fois terminée, ils ont évacué le plancher des ministères. Le même jour, le soir au journal télévisé, Claude Guéant a tenté d'apporter quelques éclaircissements pour nous dire qu'une partie de ces panneaux allaient être remplacée par des panneaux "pédagogiques", mais ses explications floues n'ont pas été convaincantes.
La politique sous Sarkozy c'est aussi simple que cela.Tout passe par le chef. Rien ne doit échapper au chef. C'est bien parce qu'il se sent intouchable qu'il peut tout se permettre. ll y a un grand écart entre les institutions, une sorte de trou d'air, qu'il sera bon de revoir.
Franchement, la France mérite bien mieux que ça. J'espère seulement que les Français sauront s'en souvenir l'année prochaine au moment des élections.
Dans une grande entreprise, type société anonyme, le patron, PDG de la société, peut être révoqué à tout moment par le conseil d'Administration. Messieurs les députés de gauche et alliés, à méditer !
Ne serait-il pas temps de revoir complètement le fonctionnement de nos Institutions et de jeter les bases de la VIe République ?